dimanche 7 août 2016

Caroline Preston : Le journal de Frankie Pratt




Edition : Pocket, 2015


Résumé :


Cartes postales anciennes, lettres, publicités, échantillons de tissus, menus glanés chez les antiquaires ou sur eBay : six cents pièces ont été nécessaires à sa réalisation. Son héroïne, Frankie Pratt, a 18 ans lorsqu’en 1920 sa mère lui offre un journal. Élève prometteuse à Cornish (Nouvelle-Angleterre), la jeune fille voudrait quitter son village, découvrir l’université, et plus tard devenir écrivain, mais il lui faut renoncer au prestige du Vassar College pour aider sa mère veuve et désargentée. Cependant, même avec une bourse, ces études demeurent hors de portée. Pourtant, par un étrange tour du destin, les portes de la célèbre institution s’ouvrent à elle à la faveur de son idylle naissante avec le peu recommandable capitaine Pingree. Étudiante pendant quatre ans, Frankie croise des intellectuels et des écrivains, parmi lesquels Edna St. Vincent Millay (prix Pulitzer 1923), qui l’encourage à s’installer à Greenwich Village afin de se consacrer à l’écriture. Mais après deux charlestons et trois verres de gin frelaté, les amours à New York deviennent folles, et il est temps pour elle de renouer avec ses rêves : elle embarque pour Paris. À bord du SS Mauretania, Frankie se prend d’amitié pour une « vieille fille aventurière » et deux princes russes exilés – rencontre qui la conduit jusqu’à l’appartement en soupente de la librairie Shakespeare & Company tenue par Sylvia Beach, plaque tournante de la vie des écrivains et des expatriés de langue anglaise. Parmi eux, un certain James Joyce, qui travaille à son nouveau manuscrit, et un certain capitaine P., qui pourrait bien resurgir du passé et lui tourner la tête. Tandis que Lindbergh atterrit en triomphe à l’aéroport du Bourget, Frankie doit repartir vers son village natal, au chevet de sa mère atteinte d’un inquiétant rhume de poitrine. Mais, même de retour à Cornish, elle ne saurait renoncer à sa quête de succès et d’amour…


Mon avis :

Frankie a 18 ans, et Frankie a des rêves. Cependant, venant d'un milieu peu favorisé, elle ne peut pas intégrer d'école lui permettant d'accomplir sa destinée. Par une chance un peu provoquée, elle obtient une bourse et suit ses études dans un collège renommé. Elle se liera d'amitié avec sa colocataire, ira vivre à New-York, puis à Paris avant de revenir dans le berceau de ses origines...

Ce livre n'est pas un roman écrit, c'est un roman photo. Il nous plonge dans l'univers des années 20 en nous décrivant la mode de l'époque, la façon de fonctionner des écoles, les moeurs, et tout cela au travers d'images, cartes postales, photos d'époques.

Quelques encarts nous permettent d'avoir le point de vue de Frankie, et de découvrir son histoire, le courage dont elle a fait preuve pour tout quitter et commencer une nouvelle vie dans une ville inconnue puis dans un pays inconnu. Les risques qu'elle a pris pour réaliser son rêve paraissent énormes pour une femme jeune et seule, mais elle a tout tenté pour l'atteindre.

Attirée par la couverture, et après un feuilletage rapide du livre, j'ai sans hésité décidé de l'acheter. C'est impressionnant cette facilité à intégrer les années 20, et les images qui façonnent ce livre n'y sont pas pour rien. Même dans le métro, je réussissais à imaginer les passagers en costume d'époque !

J'ai adoré la construction de ce livre qui est très originale. J'ai beaucoup apprécié la recherche des documents pour en garnir le roman.

Ce livre a été une très belle découverte.

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