Ruth Rendell : On ne peut pas tout avoir

Edition : Le livre de Poche, 2011

Résumé :

En cette fin de printemps 1990, Ivor Tesham, étoile montante du gouvernement de Margaret Thatcher et ardent coureur de jupons, décide d’offrir à sa maîtresse un cadeau d’anniversaire mémorable. Il manigance ce que l’on appelle une sex aventure. Il la fait enlever en pleine rue. Elle est consentante, bien qu’elle ne soupçonne rien. Ligotée et bâillonnée, il la fait livrer à domicile. Mais tout ne se passe pas comme prévu… La mort très médiatisée de la séduisante Hebe déclenche une enquête qu’Ivor, jeune ministre ambitieux, souhaite éviter à tout prix. Le scandale est étouffé mais la mort d’une deuxième femme met Ivor au pied du mur: il n’arrive pas à fuir les souvenirs qui le hantent …

Mon avis :

Pas super fan de la 1ère de couverture, je me suis quand même laissée tenter par le nom de l'écrivain. En effet, j'aime beaucoup Ruth Rendell, et en général, elle écrit très bien.

Je vous avoue, j'ai été très déçue.

Dès les 1ères pages, j'ai su que je n'arriverai pas à accrocher, et ça n'a pas manqué.

Ruth Rendell raconte l'histoire avec deux narrateurs / deux points de vue : un homme proche d'Ivor, et une femme proche de Hebe. C'est un concept plutôt intéressant et qui nous permet d'avoir le point de vue des deux côtés de l'affaire.

Lors de la narration féminine, je n'avais pas de problème. J'adhérais totalement à l'histoire.

Mais quand la narration était faite par le proche d'Ivor, rien à faire. Je n'accrochais pas du tout. 

Je ne sais pas si c'est dû à la facette politique du livre, ou à autre chose...

En tout cas, j'ai trouvé l'histoire sans grand intérêt, il n'y a pas beaucoup de rebondissements contrairement à ce que me laissait entrevoir la 4ème de couverture.

Bref, je ne le conseille pas du tout!!