Edition : Picquier, 2008
Résumé :
A dix-neuf ans, Wataya Risa est la plus jeune lauréate jamais couronnée du prix Akutagawa, le Goncourt japonais. Et l'histoire qui a conquis le jury et le public japonais n'est sans doute pas très éloignée de sa propre expérience de lycéenne, il n'y a pas si longtemps. Ce journal intime d'une jeune fille qui n'arrive pas à s'intégrer dans sa classe est au plus près des sensations, de la contradiction des sentiments qui affleurent sous la surface unie des apparences. De ces moments où l'on cherche un sol ferme sous ses pieds, pour s'aventurer à la découverte de la vie. Et lorsqu'on se sent attirée par un garçon qui vit confiné dans sa passion pour un mannequin vedette, on aimerait bien le réveiller de son rêve pour qu'il fasse ses premiers pas avec vous, sur ce chemin incertain.
Mon avis :
Petite découverte du salon du livre de Paris 2014, je dois avouer qu'elle est agréablement surprenante.
Honnêtement, j'ai choisi ce livre car l'écrivain est la plus jeune lauréate de l'équivalent du prix Goncourt, et j'ai bien fait.
L'histoire est celle d'Hasegawa, lycéenne pas très bien intégrée aux différents groupes, qui se rapproche de Ninagawa par hasard. En effet, lui est fan d'Oli Chang, et elle, l'a rencontrée chez Muji. Par ce fait, Ninagawa veut tout savoir de ce fameux jour, et découvre petit à petit Hasegawa.
J'ai retrouvé beaucoup de ma jeunesse dans ce livre. Des côtés négatifs comme le début : un cours où ils doivent se mettre en groupe et où Hasegawa n'a aucun groupe où se mettre, cela m'a fait penser à certains cours de gym...
Mais également positifs : la scène du concert, et les courses pour aller voir les artistes.
On ressent des événements vécus, qui sont très bien décrits, très réalistes.
Wataya Risa raconte avec simplicité la vie de la jeunesse japonaise, qui est mondialement applicable.
On arrive à ressentir la solitude d'Hasegawa, la recherche de l'amitié solide, et l'excitation des premières amours.
J'ai trouvé le roman très facile à lire et très fluide.
Bref, j'ai beaucoup aimé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire