samedi 1 février 2014

Douglas Kennedy : Cet instant-là


Edition : Pocket, janvier 2013

Résumé :

Écrivain New-yorkais, la cinquantaine, Thomas Nesbitt reçoit à quelques jours d'intervalle deux missives qui vont ébranler sa vie : les papiers de son divorce et un paquet posté d'Allemagne par un certain Johannes Dussmann. Les souvenirs remontent...
Parti à Berlin en pleine guerre froide afin d'écrire un récit de voyage, Thomas arrondit ses fins de mois en travaillant pour une radio de propagande américaine. C'est là qu'il rencontre Petra. Entre l'Américain sans attaches et l'Allemande réfugiée à l'Ouest, c'est le coup de foudre.
Et Petra raconte son histoire, une histoire douloureuse et ordinaire dans une ville soumise à l'horreur totalitaire. Thomas est bouleversé. Pour la première fois, il envisage la possibilité d'un amour vrai, absolu.
Mais bientôt se produit l'impensable et Thomas va devoir choisir. Un choix impossible qui fera basculer à jamais le destin des amants.

Aujourd'hui, vingt-cinq ans plus tard, Thomas est-il prêt à affronter toute la vérité ?


Mon avis :

Mon avis général sur le livre est mitigé.
Pendant toute ma lecture, je l'ai trouvé moyen et maintenant que je l'ai terminé, je le trouve plutôt pas mal.

Ce qui m'a dérangé le plus, c'est que l'histoire avance très lentement, et que ce livre fait quand même 700 pages...
Et il a fallu que j'arrive vers la 500ème page pour rentrer vraiment dans l'histoire (ça ne m'était jamais arrivé avec les précédents Douglas Kennedy).

Le livre raconte l'histoire de Thomas Nesbitt, qui se rappelle de l'époque où il vivait à Berlin en 1984 pour écrire un livre et de sa rencontre avec l'amour de sa vie Petra.
Sauf que Petra vient de RDA et qu'elle a un passé assez douloureux...

L'histoire est plutôt intéressante, mais j'ai trouvé que la description de la passion entre Thomas et Petra était vraiment trop présente (je l'ai très bien compris qu'ils étaient amoureux... pas la peine de dire qu'à chaque rencontre, ils font l'amour...).
Du coup, cela m'a un peu gâché le livre. Je pense que 150 pages en moins n'aurait pas été du luxe...

Cependant, j'ai adoré le moment où on a la vision de Petra sur ce qu'il s'est passé, et comment tout se recoupe.

Je trouve que Douglas Kennedy décrit toujours une vision assez triste de la vie, mais peut-être que c'est pour que l'on profite à 100% de la notre.

Au final, j'ai plutôt bien aimé, même s'il y a quelques longueurs...

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